Quelques repères pour une meilleure compréhension de l’histoire.

Devant la difficulté du conflit en Terre Sainte et la diversité des revendications, il importe de faire avant tout un retour rapide sur l’histoire de ce pays, afin de mieux en mesurer les enjeux politiques.

Pour garder une certaine impartialité dans le débat, nous vous renverrons à des sites de tendances diverses, vous permettant ainsi de faire votre opinion sur la question.

Quelques préliminaires seront nécessaires afin d’éclaircir le problème :

Il est trop facile de limiter le problème à un conflit d’ordre racial, de le réduire au schéma d’une guerre terroriste, à un conflit de religion et que sais-je encore… (sans parler de ceux qui voient dans le conflit un complot juif ou à l'inverse anti-sémite !). Ce conflit englobe certainement quelques unes de ces facettes, mais il ne s’y réduit pas. Il est à la fois plus complexe mais aussi plus simple. C’est par ce qu’on ne veut pas se poser les vrais questions, que l’on remet à des lendemains sans fin les solutions, que l’affaire se complique et devient un véritable imbroglio.

Comme le disait Barenboïm (1), au concert de Ramallah le dimanche 22 Août 2005, c’est parce que l’on ne veut pas laisser l’autre s’exprimer et encore moins l’écouter que l’on arrive à aucune solution et que l’on irrite le débat et creuse des fossés encore plus grands.

Nous croyons fermement que le conflit avant d’être religieux ou racial, est avant tout un problème humain, celui de la reconnaissance de ce qu’est l’autre et son droit à exister et à vivre de façon décente.

Pour vous donner une idée de la façon dont on peut regarder les choses dans ce pays, il est clair que les causes du conflit remontent bien avant le conflit Israélo-Palestinien proprement dit.

Avant même que les juifs (puisque Israël n’existait pas alors comme état moderne) soient sur la scène du conflit, les germes du conflit se trouvaient déjà dans les tractations Franco-britanniques avec les Palestiniens en 1915-16.

En effet que sont devenues les promesses occidentales de constitution des états arabes unis… une vaste mascarade, qui a finie dans le partage du Moyen Orient entre les grandes puissances. Il y a là déjà un mépris de l’engagement que l’on a envers l’autre et un désir d’être maître de sa destinée. Ce sont ces vexations continues qu’on subit les personnes qui vivaient sur cette terre que l’on nomme Palestine qui sont le plus évidemment les causes du conflit présent.

Il suffit de continuer la liste. Le mouvement Sioniste, dans son intention de rammener les juifs sur la terre d'Israël, a en partie réalisé son projet en ignorant souvent les populations arabes locales.

En 1948, indépendamment de la légitimité avérée de la constitution d’un état israélien, si la décision de l’ONU d’établir cet état en Palestine ne fut obtenue qu’après achat des voix des pays qui hésitaient, peut on s’étonner que pareille décision provoque la colère des pays qui refusaient cette proposition et qui se devaient par la suite de les accueillir.

C’est donc l’Occident qui est avant tout responsable de la situation actuelle, par le mépris que cette puissance a eu des personnes concernées, par les décisions imposées au mépris des intentions des peuples concernés.

C’est ce même mépris des peuples et l’usage de la force, pour en imposer à l’autre, qui est la véritable cause du conflit. C’est cette cause qui indubitablement se perpétue tout au long de ce conflit. C'est parce que le gouvernement actuel d'Israël perpétue ses causes par sa politique de colonisation que nous joignons nos voix à celles de toutes les associations Israeliennes, Palestiniennes et autres qui militent pour la paix (2) et la résolution du conflit par la prise en considération du droit des peuples.

L’intérêt de la chronologie suivante et donc de mettre en valeur les faiblesses des décisions politiques et les réactions des antagonistes, constatation qui devrait amener à repenser le problème, non en économistes, ni en conquérant, mais en véritable politiciens, c'est-à-dire en hommes responsables de la saine vie et croissance des peuples, en hommes soucieux du droit de chacun.

1. Je reprends à mon compte l’idée générale de son discours, sans prétendre à une quelconque exactitude dans les termes.
2. Qu'il vous suffise de cliquer sur le menu "conflit/organisations pour la paix" pour rendre compte du nombre de personnes qui militent pour cela et espèrent en une solution viable.

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