Aphrodisias

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La traditionnelle photo avant le départ.

Comme le parcours nous obligeait à repasser par cet endroit après la visite d’Aphrodisias, notre hôte nous suggère de laisser nos vélos sur place et de prendre un petit transport en commun pour aller sur le site. Proposition retenue !

Nous faisons du stop, en mettant Astride bien en avant (il faut reconnaître qu’avec une fille cela va beaucoup plus vite) et montons dans une voiture qui nous dépose au village suivant où nous prenons le bus. C’était le jour du marché et la photo vous montrera un petit reflet du tableau haut en couleur que nous avions sous les yeux.

Le plus sympa fut le bus. Nous nous serions cru en inde (à ce que j’ai entendu dire !) A notre demande sur la direction, le chauffeur fait passer derrière les deux passagers de devant et nous fait monter à leur place ; le bus étant déjà plein, vous imaginez l’entassement. Plus fort encore : à la dernière seconde devant le désarroi d’un homme qui voulait monter, je propose de le mettre à mes cotés, nous étions donc quatre sur la banquette avant d’un Peugeot J7 !!! La photo vous donnera un petit aperçu de l’extensibilité de ces mini bus (Nous devrions envoyer cette photo à Peugeot pour une publicité !!)

C’est à cette occasion que nous avons pleuré notre cher thermos, car je l’avais déposé sur le tableau avant malgré les remontrances d’Astride, mais ce qui fut annoncé arriva : en descendant, je l’ai oublié !!!!

Aphrodisias, fut intéressant mais ce ne fut pas notre coup de foudre, peut être la grisaille, ou bien l’engouement de l’avant-veille. Son cadre, son riche musée, et la dimension de son stade, sont peut être les élément qui ont le plus contribué à sa popularité.

La ville existante dès le 7ème siècle avant Jésus Christ, fut prospère sous l’empire romain et fut rebaptisée « Stravopolis », la ville de la Croix, par les byzantins (Ils transformèrent le temple en basilique).

Les photos prises par Astride vous montreront le plus bel exemple de Propylée que nous ayons rencontré (Propylée = porte d’entrée colossale)

Vous verrez aussi Fulgence qui revandique toujours dans les bouleutérions (Sénat en hellène !!)

Le site est gigantesque et nous y passons toute la matinée. Pour le retour, on se refuse à prendre les bus, car le stop marche super dans le pays, et de fait nous sommes pris de suite par un transporteur. Arrivés, au restaurant, nous prenons un repas pour honorer notre hôte et filons car il se fait tard

dans la descente, nous nous faisons prendre par un pick up et Astride fut spécialement émue par la délicatesse du chauffeur et de sa mère ; s’arrêtant pour acheter le pain pour le Ramadan, il glisse discrètement une miche de pain dans les mains d’Astride !!!!

25 kms nous séparent encore du site et il se fait tard. Nous donnons un petit coup de bourre pour essayer de tenir la règle : Planter la tente avant la nuit. Ce jour là ce ne fut pas mal du tout. Nous sommes arrivés au but, Nysa, dans un endroit enchanteur, avec le coucher du soleil. Nysa, est un site archéologique en pleine recherche, et en furetant dans ses abords pour trouver où planter la tente, nous avisons le dirigeant des fouilles et sympathisons avec lui ; rassuré sur notre identité il nous propose de planter la tente dans l’enclot des fouilleurs, et de partager le repas avec eux !!!

Cet acceuil fait chaud au cœur d’Astride qui se sent bien rassurée, qui plus est, nous aurons la joie d’une douche chaude !!!

La suite de Colossiens 2 :16 reprend la critique contre les veilles prescriptions, mais Paul à cette occasion décrit l’image du Christ comme tête de l’Eglise qui en est le corps (cf aussi 1 :18) Image qui est plus tardive et plus précise chez Paul. En effet dans les autres lettres plus anciennes Paul ne parlait de l’Eglise comme corps que de façon globale sans hiérarchie.

C’est cette hiérarchie qui inspirera des pères pour comparer Marie au cou : Marie médiatrice entre le Christ et nous.

Bonne nuit

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