Le Départ !

Par où commencer, cela n'est pas évident. Déjà 5 jours de passé et toujours pas de nouvelles; vous comprendrez cependant cela en lisant le récit de nos péripéties.

Le départ:

Le brave frère Fulgence tout judicieux qu'il est dans les applications pratiques et dans la bidouille, n'a pas pour point fort la ponctualité. Pour le moins que l'on puisse dire, il n'a pas avaler une horloge quand il était petit! Il a à sa décharge qu'il se devait de préparer tout le voyage en moins d'un mois de temps, tout en assurant le travail auquel il s'était engagé auprès de l'Ecole Biblique.

Donc, Avec les dernières mises au point mécaniques (vous pouvez aller regarder les préparatifs sur la page en question) et les derniers transferts électroniques , nous sommes donc partis avec 5 heures de retard sur le programme.

Vers une heure du matin, tels des chameaux dans le désert, quatres ombres se faufilent sur leur montures pour regagner Jéricho, l'endroit où tous devaient se retrouver.

Pour l'instant tout va pour le mieux. A la vue de la magnifique descente (10% sur 15 kilomètres !), Charles et Marie Noe se précipitent dans le gouffre asphaltique béant, têtes baissées; tant bien que mal Astride les accroche, suivit du frère Fulgence.

Soudain, un magnifique pff!!!!! se fait entendre. Nous avions fait remplir nos roues de cette gomme miraculeuse qui prévient les crevaisons. Malheureusement, la chambre à air d'Astride était trop vieille, et en 3 secondes, notre reine de belgique se trouvait sur les jantes! jugez les émmotions, à pleine vitesse!!! Il faut reconnaitre qu'elle a très bien maitriser la situation et grâce au téléphone portable nous avons pu appeler Marie Noe, car Charles avait la sacoche mécanique. Dommage pour Charles! 2kms à remonter. Astride l'attendait avec l'appareil de photo à l'autre bout (l'odieuse!)

Une fois repartis, les zones de pénombre alternaient avec la lumière suréaliste des halogènes. Seule manquait au rendez vous la reine de toute nos promenades: madame la lune (il faut vous avouer que souvent à cause du lever tardif de ces dames, nous avions souvent la coutume de finir nos promenades sous ses rayons préventifs.

L'arrivée à Jéricho fut impressionante. habitués à voir cette ville dans l'agitation permanente, nous pénétrions cette fois-ci dans une ville fantome, aux larges avenues, à la recherche de notre "village resort".

Tels de grands bandits, nous avons écarté les barrières d'entrées et nous sommes glissé dans le bungalo que nous avait réservé Marjorie et Yasser, non sans oublier le petit bain rafraichissant dans la piscine de l'hotel!!! (du quatre étoile, pardon!!).

Pour les photos, ma carte m'a joué un sale tour et je n'ai donc aucune trace de ce mémorable départ, à moins que Charles ou Marie Noel m'en envoient par mail. Merci à eux d'avance.